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Channel: Commentaires sur : Freiner ou ne pas freiner, telle est la question
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Par : Jean-Marc

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il s agit de PM10, les « moins pires » des particules fines, car les plus grosses

[les PM3 ou PM2.5 sont pires pour notre santé : elles entrent dans les alvéoles pulmonaires, et, de là, peuvent même en partie passer la barrière pulmonaire (lieu d échange, surface d échange importante) et se retrouver dans la circulation, dans notre corps, puis dans nos cellules. Précision : dans les PM10, on trouve des PM3… simplement, on n a pas mesuré leur nombre, leur taux…]

 

Le premier lien de l article répond à tes questions :

http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/01/19/le-diesel-n-est-pas-seul-responsable-de-la-pollution-automobile_4558887_3244.html

 

Selon l’Observatoire de la qualité de l’air en Ile-de-France, 41 % des particules fines en suspension (PM10) émises par le trafic routier francilien viennent de l’abrasion des pneus, du revêtement routier et des freins

[..]

Selon une évaluation réalisée en Allemagne par l’Institut de génie de l’environnement de l’université technique de Berlin, la seule usure des plaquettes de freins représenterait 20 % de l’ensemble des particules émises par le trafic routier.

[..]Les Etats-Unis ont commencé à prendre la question en main, et six Etats – Californie, New-York, Washington, Rhode Island, Oregon et Hawaï – ont adopté une loi qui limitera à compter de 2020 à 5 % maximum le taux de cuivre dans les plaquettes de frein, et programme sa disparition pour 2025. En Europe, le sujet commence à peine à émerger.

[..]En France, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a elle aussi inscrit la question des particules hors pot d’échappement dans son appel à projets Cortea 2015 sur la connaissance, la réduction à la source et le traitement des émissions dans l’air

[..] »solution » à la con trouvée ? non pas émettre moins de pollution, la seule VRAIE slution (par exemple en roulant en vélo), mais la capter…

Youpi ! ! !

la preuve :

« Une première PME, Tallano Technologie, vient même de lui soumettre une solution (NdJM : sic…): celle-ci a mis au point une miniturbine aspirante qui collecte les particules de freins sortant des plaquettes »

 

et sinon, la conclusion du monde.fr qui tue :

« Alors que le diesel a été classé comme cancérogène par l’Organisation mondiale de la santé en 2012, en France, les deux tiers du parc de véhicules privés ne sont pas équipés de filtres à particules. »

 

le rapport ?

les véhicules à FàP tuent PLUS, car, une fois chaud, ils dégradent en plus petit, les grosses particules qui ne tuent pas, et laissent ainsi sortir plus de particules fines, les particules mortelles…

pb : les constructeurs sont incapables de faire l inverse, dont ils ne peuvent que montrer une baisse de la charge totale, une baisse de la quantité totale sortie des pots… même si cette baisse n a aucun intérêt pour notre santé… (au contraire : les PM s agglomèrent sur les grosses particules, quand elles sont là). Si bien que cela fait des années qu’ils vendent aux pouvoirs public et aux journalistes le FàP, alors que cela fait des années qu’on sait qu’il aggrave les choses…

un autre article du monde montrant un autre pb des PM10 : leur risque +/- aigüe (risque +/- immédiat, par opposition à chronique, à long terme), risque sous-estimé jusqu’alors :
http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/01/06/la-pollution-a-un-impact-immediat-sur-la-mortalite_4549657_1652666.html

La pollution atmosphérique tue à très court terme en aggravant brutalement des symptômes préexistants. Dans son premier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’année, publié mardi 6 janvier, l’Institut de veille sanitaire (InVS) quantifie l’impact des particules fines PM10 (dont le diamètre est inférieur à 10 microns). Même à des niveaux d’exposition relativement faibles, les particules fines accroissent le risque de mortalité immédiate et pas seulement sur le long terme.
Ces microparticules générées par les gaz d’échappement des véhicules, notamment les moteurs diesel, l’activité industrielle ou les systèmes de chauffage, affectent les voies respiratoires et le cœur, et peuvent provoquer par exemple accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, rupture d’anévrisme, angine de poitrine, embolie pulmonaire… Autant de pathologies qui peuvent intervenir dans les cinq jours suivant une exposition.

17 agglomérations étudiées
A chaque fois que la concentration de PM10 augmente de 10 microgrammes par mètre cube (µg/m3), le risque de mort (hors accident) croît de 0,5 %, révèle l’étude de l’InVS. Les effets observés sont plus importants pour les personnes âgées de plus de 75 ans (risque accru de 1,04 %).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/01/06/la-pollution-a-un-impact-immediat-sur-la-mortalite_4549657_1652666.html#VgvapATZMlO2OPYG.99

[..]

La précédente étude de l’InVS portant sur neuf villes avait montré qu’une diminution des concentrations de PM10 à la valeur recommandée par l’OMS conduirait à éviter chaque année 250 morts à court terme et quelque 1 000 hospitalisations. Et que les niveaux trop élevés de PM2,5 (d’un diamètre égal ou inférieur à 2,5 µg) étaient quant à eux responsables à long terme de plus de 2 900 morts anticipées.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/pollution/article/2015/01/06/la-pollution-a-un-impact-immediat-sur-la-mortalite_4549657_1652666.html#VgvapATZMlO2OPYG.99


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